Mobilisation contre le Projet de forage sur l'AUBRAC !
Actualité publiée le 09/12/2014
Lozère : Jean Aldebert mobilise pour l’eau de l’Aubrac
Jean Aldebert se bat depuis des mois contre un projet qu’il juge néfaste pour l’Aubrac.
il y a 2 heures 0 THIERRY LEVESQUE
Jean Aldebert se bat depuis des mois contre un projet qu’il juge néfaste pour l’Aubrac.
© Th. L.
Le conseiller général de Nasbinals se bat contre un projet de forage souterrain.
Jean Aldebert le reconnaît tristement, il vit avec son dossier sous le bras "un grand moment de solitude". Mais pas question pour le paisible conseiller général du canton de Nasbinals de lâcher l'affaire. Au contraire.
Appel aux amoureux de l'Aubrac
"Je veux que tous les amoureux de l'Aubrac viennent le défendre, à cette réunion du 11 décembre, pour montrer leur opposition au forage, qui serait un véritable désastre écologique et économique. Nous avons besoin du soutien de tout le monde."
Réunion publique du BRGM
Ce jeudi 11 décembre, à 18 heures à la Maison Richard de Nasbinals, le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) tiendra en effet une réunion publique pour présenter le projet Aloz, "un programme scientifique de recherche, qui vise à mieux comprendre le fonctionnement des aquifères volcaniques tels que ceux présents en Aubrac", écrit Marc Audibert, le directeur régional du BRGM, dans un courrier adressé à Jean-Paul Pourquier.
La plus belle source du département
Coïncidence troublante pour le conseiller général, le site choisi pour cette étude scientifique est la source de Font rouge, qui appartient à la commune de Marchastel, "la plus belle du département, qui était prévue pour alimenter Aumont-Aubrac en eau, il y a trois ans, rappelle Jean Aldebert.
Porte ouverte au gaz de schiste
Comme par magie, il n'y a plus de problème d'approvisionnement en eau pour Aumont. Mais le BRGM est sollicité pour réaliser une étude sur le même site. Et les documents prévoient des sondages jusqu'à presque 300 m. À cette profondeur, ils trouveront de l'eau, c'est sûr. Mais surtout, à 285 m, ils seront dans le schiste. La porte ouverte au gaz de schiste."
Jean Aldebert connaît bien le plateau de l'Aubrac, qui l'a vu naître. Enfant, avec son père André, le maire et conseiller général de Nasbinals, il a participé au captage de la source pour alimenter la commune de Marchastel, qui lors de la sécheresse de 1976 n'avait plus d'eau.
Une étude critique du projet
Il s'est rapproché de Francis Nouyrigat, "l'expert le plus qualifié pour parler de la géologie du plateau de l'Aubrac. Il a réalisé une étude critique du projet de forage, sans appel : aucune recherche bibliographique dans le projet Aloz ; aucune explication sur le choix de Font rouge ; l'étude proposée ne fera en rien avancer la connaissance géologique de l'ensemble du plateau de l'Aubrac."
Mis en échec au Département
Le représentant du canton à l'assemblée départementale a donc logiquement proposé une motion au conseil général, "pour interdire les forages à grande profondeur en Lozère, explique-t-il. J'ai malheureusement été mis en échec par onze voix contre, dix pour, et quatre abstentions." Mais il espère que la population de l'Aubrac sera plus réceptive à ses arguments, pour la préservation des eaux souterraines du plateau.
Appel aux amoureux de l'Aubrac
"Je veux que tous les amoureux de l'Aubrac viennent le défendre, à cette réunion du 11 décembre, pour montrer leur opposition au forage, qui serait un véritable désastre écologique et économique. Nous avons besoin du soutien de tout le monde."
Réunion publique du BRGM
Ce jeudi 11 décembre, à 18 heures à la Maison Richard de Nasbinals, le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) tiendra en effet une réunion publique pour présenter le projet Aloz, "un programme scientifique de recherche, qui vise à mieux comprendre le fonctionnement des aquifères volcaniques tels que ceux présents en Aubrac", écrit Marc Audibert, le directeur régional du BRGM, dans un courrier adressé à Jean-Paul Pourquier.
La plus belle source du département
Coïncidence troublante pour le conseiller général, le site choisi pour cette étude scientifique est la source de Font rouge, qui appartient à la commune de Marchastel, "la plus belle du département, qui était prévue pour alimenter Aumont-Aubrac en eau, il y a trois ans, rappelle Jean Aldebert.
Porte ouverte au gaz de schiste
Comme par magie, il n'y a plus de problème d'approvisionnement en eau pour Aumont. Mais le BRGM est sollicité pour réaliser une étude sur le même site. Et les documents prévoient des sondages jusqu'à presque 300 m. À cette profondeur, ils trouveront de l'eau, c'est sûr. Mais surtout, à 285 m, ils seront dans le schiste. La porte ouverte au gaz de schiste."
Jean Aldebert connaît bien le plateau de l'Aubrac, qui l'a vu naître. Enfant, avec son père André, le maire et conseiller général de Nasbinals, il a participé au captage de la source pour alimenter la commune de Marchastel, qui lors de la sécheresse de 1976 n'avait plus d'eau.
Une étude critique du projet
Il s'est rapproché de Francis Nouyrigat, "l'expert le plus qualifié pour parler de la géologie du plateau de l'Aubrac. Il a réalisé une étude critique du projet de forage, sans appel : aucune recherche bibliographique dans le projet Aloz ; aucune explication sur le choix de Font rouge ; l'étude proposée ne fera en rien avancer la connaissance géologique de l'ensemble du plateau de l'Aubrac."
Mis en échec au Département
Le représentant du canton à l'assemblée départementale a donc logiquement proposé une motion au conseil général, "pour interdire les forages à grande profondeur en Lozère, explique-t-il. J'ai malheureusement été mis en échec par onze voix contre, dix pour, et quatre abstentions." Mais il espère que la population de l'Aubrac sera plus réceptive à ses arguments, pour la préservation des eaux souterraines du plateau.
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Lozère : Jean Aldebert mobilise pour l’eau de l’Aubrac
Jean Aldebert se bat depuis des mois contre un projet qu’il juge néfaste pour l’Aubrac.
il y a 2 heures 0 THIERRY LEVESQUE
Jean Aldebert se bat depuis des mois contre un projet qu’il juge néfaste pour l’Aubrac.
© Th. L.
Le conseiller général de Nasbinals se bat contre un projet de forage souterrain.
Jean Aldebert le reconnaît tristement, il vit avec son dossier sous le bras "un grand moment de solitude". Mais pas question pour le paisible conseiller général du canton de Nasbinals de lâcher l'affaire. Au contraire.
Appel aux amoureux de l'Aubrac
"Je veux que tous les amoureux de l'Aubrac viennent le défendre, à cette réunion du 11 décembre, pour montrer leur opposition au forage, qui serait un véritable désastre écologique et économique. Nous avons besoin du soutien de tout le monde."
Réunion publique du BRGM
Ce jeudi 11 décembre, à 18 heures à la Maison Richard de Nasbinals, le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) tiendra en effet une réunion publique pour présenter le projet Aloz, "un programme scientifique de recherche, qui vise à mieux comprendre le fonctionnement des aquifères volcaniques tels que ceux présents en Aubrac", écrit Marc Audibert, le directeur régional du BRGM, dans un courrier adressé à Jean-Paul Pourquier.
La plus belle source du département
Coïncidence troublante pour le conseiller général, le site choisi pour cette étude scientifique est la source de Font rouge, qui appartient à la commune de Marchastel, "la plus belle du département, qui était prévue pour alimenter Aumont-Aubrac en eau, il y a trois ans, rappelle Jean Aldebert.
Porte ouverte au gaz de schiste
Comme par magie, il n'y a plus de problème d'approvisionnement en eau pour Aumont. Mais le BRGM est sollicité pour réaliser une étude sur le même site. Et les documents prévoient des sondages jusqu'à presque 300 m. À cette profondeur, ils trouveront de l'eau, c'est sûr. Mais surtout, à 285 m, ils seront dans le schiste. La porte ouverte au gaz de schiste."
Jean Aldebert connaît bien le plateau de l'Aubrac, qui l'a vu naître. Enfant, avec son père André, le maire et conseiller général de Nasbinals, il a participé au captage de la source pour alimenter la commune de Marchastel, qui lors de la sécheresse de 1976 n'avait plus d'eau.
Une étude critique du projet
Il s'est rapproché de Francis Nouyrigat, "l'expert le plus qualifié pour parler de la géologie du plateau de l'Aubrac. Il a réalisé une étude critique du projet de forage, sans appel : aucune recherche bibliographique dans le projet Aloz ; aucune explication sur le choix de Font rouge ; l'étude proposée ne fera en rien avancer la connaissance géologique de l'ensemble du plateau de l'Aubrac."
Mis en échec au Département
Le représentant du canton à l'assemblée départementale a donc logiquement proposé une motion au conseil général, "pour interdire les forages à grande profondeur en Lozère, explique-t-il. J'ai malheureusement été mis en échec par onze voix contre, dix pour, et quatre abstentions." Mais il espère que la population de l'Aubrac sera plus réceptive à ses arguments, pour la préservation des eaux souterraines du plateau.
Appel aux amoureux de l'Aubrac
"Je veux que tous les amoureux de l'Aubrac viennent le défendre, à cette réunion du 11 décembre, pour montrer leur opposition au forage, qui serait un véritable désastre écologique et économique. Nous avons besoin du soutien de tout le monde."
Réunion publique du BRGM
Ce jeudi 11 décembre, à 18 heures à la Maison Richard de Nasbinals, le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) tiendra en effet une réunion publique pour présenter le projet Aloz, "un programme scientifique de recherche, qui vise à mieux comprendre le fonctionnement des aquifères volcaniques tels que ceux présents en Aubrac", écrit Marc Audibert, le directeur régional du BRGM, dans un courrier adressé à Jean-Paul Pourquier.
La plus belle source du département
Coïncidence troublante pour le conseiller général, le site choisi pour cette étude scientifique est la source de Font rouge, qui appartient à la commune de Marchastel, "la plus belle du département, qui était prévue pour alimenter Aumont-Aubrac en eau, il y a trois ans, rappelle Jean Aldebert.
Porte ouverte au gaz de schiste
Comme par magie, il n'y a plus de problème d'approvisionnement en eau pour Aumont. Mais le BRGM est sollicité pour réaliser une étude sur le même site. Et les documents prévoient des sondages jusqu'à presque 300 m. À cette profondeur, ils trouveront de l'eau, c'est sûr. Mais surtout, à 285 m, ils seront dans le schiste. La porte ouverte au gaz de schiste."
Jean Aldebert connaît bien le plateau de l'Aubrac, qui l'a vu naître. Enfant, avec son père André, le maire et conseiller général de Nasbinals, il a participé au captage de la source pour alimenter la commune de Marchastel, qui lors de la sécheresse de 1976 n'avait plus d'eau.
Une étude critique du projet
Il s'est rapproché de Francis Nouyrigat, "l'expert le plus qualifié pour parler de la géologie du plateau de l'Aubrac. Il a réalisé une étude critique du projet de forage, sans appel : aucune recherche bibliographique dans le projet Aloz ; aucune explication sur le choix de Font rouge ; l'étude proposée ne fera en rien avancer la connaissance géologique de l'ensemble du plateau de l'Aubrac."
Mis en échec au Département
Le représentant du canton à l'assemblée départementale a donc logiquement proposé une motion au conseil général, "pour interdire les forages à grande profondeur en Lozère, explique-t-il. J'ai malheureusement été mis en échec par onze voix contre, dix pour, et quatre abstentions." Mais il espère que la population de l'Aubrac sera plus réceptive à ses arguments, pour la préservation des eaux souterraines du plateau.
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